Le soleil dort encore, les étoiles déclinent seulement. Le camp est encore assoupi lui aussi, à l'exception des sentinelles et d'une silhouette qui se faufile par-dessous le Promontoire. Elle s'avance dans la lumière, le peu de lumière, et la forme de son corps trapu et musclé apparaît. On devine un poil bien sombre et deux prunelles bleu glacé luisent dans la pénombre.
Le matou traverse le camp d'un pas assuré, et fier, dû à son rang malgré son âge. Ça lui fait tout drôle de voir son Clan ainsi et la clairière vide de tout mouvement. Le seul son qui brise le silence est le ronflement doux et régulier des matous endormis. [UC]
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